Premier voyage de la chorale…direction La Vallée de l’Hers en car vers les Pyrénées Ariègeoises pour un concert à Belesta.Tout le monde est heureux : les choristes et quelques randonneurs pour compléter le car.
Un passage rapide à Toulouse et ses jolis ponts colorés par le soleil…et l’Ariège.Un court arrêt près d’un cours d’eau où quelques personnes manipulent des cuvettes…de l’or ! En effet des poussières d’or brillent dans le fond. Quelle surprise ! La région est belle : voici Pamiers, un petit village près de Foix avec ses maisons à colombages.
Nous découvrons bientôt les paysages des Pyrénées, la vallée de l’Hers, les montagnes boisées où des villages typiques apparaissent furtivement. L’impatience grandi,la journée est longue…heureusement le car s’engage sur une petite route : Belesta est là, petite ville entourée de forêts. Nous avons la chance d’être dans la région des châteaux cathares. Le plus proche :le château de Monségur, le plus célèbre.
Nous sommes accueillis par les choristes de la vallée de l’Hers ceux-là mêmes que nous avions accueillis en avril 1991. Nous voilà dans les familles.
Le premier concert a lieu dans l’église St Blaise de Belesta le dimanche à 17h.
Et c’est la grande surprise !!!
suite au prochain numéro…:
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4 – Mémoires de trente ans (suite)
Les années 80 se terminent par « Un certain air de liberté » spectacle commémorant le bicentenaire de la révolution (suite pour récitants, choeur et orchestre ) dans le gymnase de la Valinière….Un spectacle vraiment « révolutionnaire » pour notre chorale, avec de nombreuses répétitions en compagnie de l’ensemble instrumental, la classe de Madame Souesmes, deux classes de sixième du Collège Condorcet et des récitants (JM Joumas,Gh Deléglise, S Zermatti,J P Marcantoni, M Lambin, J Cl Chiry ).Tous vêtus de blanc, bonnet phrygien pour les hommes et pour les femmes charlotte et fichu tricolore.
Toute une fin de semaine de festivités joyeuses et chaleureuses (repas en plein air, bal et feux d’artifice)…Ah ça ira,ça ira…Nous avons failli y aller.
Vivement le tricentenaire…
Mémoires de trente ans (suite)
Pendant toute la période « Mona, Anne Marie » plusieurs dimanches dans l’année étaient réservés aux répétitions. C’est à ces moments studieux que furent initiés nos banquets…festifs, le repas et la parole prenant une grande place sur le temps de travail. Il y avait de « beaux parleurs » : Yves, Serge, Joseph, Armando, Félicie…C’est à cette époque que Monique a repris son premier prénom, celui que son père lui avait attribué et que sa mère n’aimait pas.
Il y aurait bien des anecdotes à raconter sur les répétitions et ces dimanches de travail…Je n’ai pas de souvenirs précis sinon l’ambiance joyeuse qui y régnait.
La chorale dite municipale se produisait à la fêtes des Mères dans l’ancienne salle des fêtes (à l’emplacement de la boulangerie…à la poste). Ma fille Valérie y chantait et c’est à l’occasion d’une de ces manifestations où je venais chercher ma petite fleur et écouter la chorale que me vint l’envie, moi aussi, de chanter….
Mémoires de trente ans
Les concerts se déroulaient en l’Eglise de Semoy. Nous étions une trentaine de choristes. Les filles vêtues d’une robe-tunique à la manière des choristes de Gospel. Aucun problème, aucune discussion concernant la longueur ou la largeur…un vrai cache-misère…
Après le concert (l’hiver), il y avait un vin chaud à la mairie, préparé par Armando…A chaque verre, la température grimpait et la gaieté montait d’un cran.
L’école en préfa fut détruite et les répétitions se poursuivirent au Milleclub qui fut à son tour détruit. La chorale s’installa dans l’ancienne Ecole de musique….et puis dans une classe inoccupée de l’Ecole du Bourg. Elle grossissait à chaque rentrée. C’est là que Benoît, un très jeune garçon, bien propre sur lui, vint nous rejoindre un lundi soir pour faire son premier essai…
à toi chef..
Souvenirs
Il me vient soudain une envie de relater les trente ans de vie de notre chorale. Elle est née dans le salon de Mona Lisa Fuenzalida, alors directrice de l’Ecole de Musique de Semoy, avec quelques semeyens et chanteausiens. Peut-être Claudine Vidal et Lise Pothier ont-elles connu cette époque ???
A elles d’en écrire quelques lignes…
Quant à moi, j’y suis arrivée en 1985 alors que les répétitions se déroulaient dans l’ancienne école, des préfabriqués situés à l’emplacement de la résidence Amélie.
Il y avait déjà Anne Marie Villard qui prendra plus tard la direction de Chantemoy.
La choriste qui me prit sous son aile bienveillante fut Monique Couderc alias Félicie « Aussi ». On y répétait « Martin, Martine » et « File la laine » avec Pierrette Perruche à la guitare…
Voilà mon premier grand bonheur assise sur une table d’école à côté de celle qui deviendra « ma soeur siamoise » pour quelques années…
La suite aux anciens….