Dans la chorale y’a tout :
Y’a ceux qui chantent un peu faux mais qui font des efforts parce qu’ils s’en rendent compte ( nous aussi )…Ceux là ça viendra.
Y’a ceux qui s’en rendent pas compte et qui chantent de bon cœur : c’est sans espoir.
Y’a ceux qui chantent timidement : les introvertis.
Inversement, y’a ceux qui braillent sans s’occuper des autres.
Y’a ceux qui chantent bien quand ils sont tout seuls.
Y’a ceux qui montent haut pour décrocher la timbale.
Y’en a qui cherchent à suivre mais qui glissent en bas le long du mât.
Y’a ceux qui sont obnibulés par le tempo, les croches, les anicroches, la justesse des notes.
Y’a les solistes, perles rares très recherchées…la fortune d’une chorale, sa renommée, son portefeuille.
Y’a aussi les râleurs, les dissipés dont je fais partie.
Y’a les bons élèves, dociles, attentifs, appliqués.
Y’a ceux qui ont le nez dans les partoches et pour qui le chef est accessoire.
Pour moi, toutes ces lignes garnies de pattes de mouches, ça vous noircit la page, ça vous brouille la vue et pis ça vous empêche de voir les paroles.
Toutes ces clés de sol, de fa…fadaises.
Y’a ceux qui disent « ZE »…ça fait 20 ans qu’on leur dit de coller légèrement la langue au palais ou bien de dire « DE »… en anglais bien entendu.
Y’a ceux qui ont des problèmes avec l’allemand ( sans doute souvenirs des 3 guerres ) YA…YA…YA
Y’a ceux : les forts en anglais ou allemand incapables de rouler les RRR en espagnol.
Et puis ZUT y’a qu’à chanter en français : c’est quand même « nous les gars de la marine »
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